LE BOUDDHISME

DE L'ECOLE FUJI

 

Dernière mise à jour

le

04/01/2010 10:04

 

Me contacter

ICI

Aération des trésors

[Accueil] [Nichiren Daishônin] [Nichinyo Shônin] [Nikken Shônin] [Nichiren Shôshû] [Foi, Pratique, Etude] [Shingyoji] [La Revue]

 

Le Taisekiji
Gongyô
Gojukai
Sermon du mariage
Oéshiki
Aération des trésors
Tozan

La cérémonie d’aération des trésors, célébrée chaque année les 6 et 7 avril, représente, avec Oéshiki, en automne, l’une des deux plus importantes cérémonies de la Nichiren Shôshû. Afin de léguer à la postérité les nombreux précieux trésors transmis dans notre école pendant 750 ans depuis Nichiren Daishônin, les soins nécessaires à leur conservation, l’évacuation de l’humidité, l’éviction d’insectes, leurs sont prodigués, en présence de nombreux participants, permettant ainsi à ces derniers, de décupler leur foi.

Le déroulement de l’aération des trésors se déroule de la manière suivante :

Le 6 avril, au cours du premier rite, Gokai-hi, rencontre avec le Dai Gohonzon, pendant la récitation du Daimoku suivant la lecture du Sutra. le Grand Patriarche procède au rite du « nettoyage de la suie » du Dai Gohonzon, à laide de feuilles de papier. Le soir, à la lueur de braseros éclairant l’allée principale du temple, le Grand patriarche, suivit de nombreux moines, se dirige vers le sanctuaire Miédo, prend place sur la chaire haute, installée au centre du sanctuaire intérieur et procède à un sermon sur le Gosho. A près lui, un moine dispense une conférence initiatique, concluant la première journée des cérémonies.

Le 7 avril, seconde journée, débute à 2h30 du matin par Ushitora Gongyô, pratiqué dans le Kyakuden, sous la direction du Grand Patriarche priant pour la réalisation de la vaste propagation, imité en cela par les moines et les pratiquants présents. A 7h du matin, le Grand Patriarche célèbre le rite de Okô, expression de la reconnaissance envers la bienfaisance de Nikkô Shônin dans le Mieido. Puis, à 9h, dans le Kyakuden, commence enfin la cérémonie d’aération des trésors proprement dite.

Avant cela, les précieux trésors sont emmenés du Pavillon des trésors au Kyakuden. Alors, un des Sôdai du temple principal, coupe les sceaux fermant l’une des arches, de laquelle sont extraits les « reliques vivantes » de Nichiren Daishônin, ainsi que les trois accessoires qu’il utilisa lors de la prière pour la pluie, disposés sur la table de pratique centrale.

Ensuite, à l’appel du Grand Patriarche et de l’Administrateur général, des Gohonzon inscrits par Nichiren Daishônin, à commencer par le Shishi denju Gohonzon, par Nikkô Shônin, Nichimoku Shônin et les Grands Patriarches successifs, sont accrochés dans le sanctuaire intérieur. Pour terminer, le grand « Ozagawari Gohonzon », ou Gohonzon de la transmission du siège, inscrit par Nikkô Shônin au moment de la fondation du Taisekiji et destiné à Nichimoku Shônin est accroché au centre du sanctuaire extérieur. Alors, commencent la lecture du sutra et la récitation du Daimoku.

A la fin de l’aération des Gohonzon, commence le rite du retournement des rouleaux. Ce rite consiste à éventer les Ecrits de Nichiren Daishônin, les lettres de Nikkô Shônin et Nichimoku Shônin. Après la lecture du sutra, le Grand Patriarche, assis sur la chaire haute, procède à la lecture de l’Ecrit de transmission de Minobu, à l’Ecrit de transmission d’Ikegami, puis au testament de Nikkô Shônin, écrit de passation de Nikkô Shônin à Nichimoku Shônin.

Ensuite, de nombreux Gosho de Nichiren Daishônin, dont « la célébration du printemps » sont éventés.

De plus, le poids de 750 d’histoire et de tradition apparaît évident à travers le déploiement de la retranscription faite par Nikkô Shônin du Traité sur la Sérénité du pays par l’établissement de la rectitude, des lettres adressées aux disciples, ainsi que des lettres de Nikkô Shônin et de Nichimoku Shônin.

Les Gosho et lettres ainsi déployés et montrés aux participants, sont ensuite éventés par des moines qui, tout en les déroulant, agitent leur éventail et les enroulent dans le sens contraire. Afin de ne pas endommager ces précieux trésors irremplaçables, ils portent des gants blancs et sont emprunts de beaucoup d’attentions minutieuses

Après l’extinction de Nichiren Daishônin, cinq des six moines aînés, dont Nisshô et Nichirô, pensant que les Gosho de Nichiren Daishônin écrits à l’aide de kana, caractère chinois simplifiés, étaient des lettres de remerciements vis-à-vis d’offrandes et destinées à guider des sots. Pour eux, les conserver pouvait constituer un risque de honte pour Nichiren Daishônin dans le futur. Aussi les brûlèrent-ils. Cette attitude montre que ces anciens, non pourvus de la transmission vitale, n’avaient pas compris que Nichiren Daishônin était le Bouddha apte à sauver tous les êtres et que, par voie de conséquence, toutes les paroles qu’il prononça, tous les écrits qu’il laissa représentent la parole d’or du Bouddha, de précieux sutra. A l’opposé, Nikkô Shônin alla de tous côtés pour regrouper les Gosho éparpillés, pour les retranscrire et établir une liste des plus importants. Sans lui, le vénérable enseignement de Nichiren Daishônin aurait disparu.

Les Maîtres successifs, héritiers de l’esprit de Nikkô Shônin de pérenniser le Dharma, apportèrent leur protection physique et les pratiquants leur protection extérieure. C’est grâce à eux qu’aujourd’hui, nous pouvons voir ces précieux saints enseignements. A travers la cérémonie d’Aération des trésors, nous devons pendre en considération la transmission du flambeau au sein de notre école qui a su transmettre sans la moindre erreur le Dharma de Nichiren Daishônin et, ainsi, apprendre le grand esprit de protection du bon Dharma. Cet esprit prend toute sa signification lorsque, avec foi en ce grand Dharma blanc absolu et unique, nous plantons fermement nos racines dans la société et promettons de faire progresser la vaste propagation.

 

[Accueil] [Nichiren Daishônin] [Nichinyo Shônin] [Nikken Shônin] [Nichiren Shôshû] [Foi, Pratique, Etude] [Shingyoji] [La Revue]