LE BOUDDHISME

DE L'ECOLE FUJI

 

Dernière mise à jour

le

04/01/2010 10:04

 

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Les œuvres et vertus inhérentes à la protection et à l’observance du bon Dharma

Si l’on prend le Sutra du Lotus de ses mains, celles-ci deviennent Bouddha ; si l’on utilise ses jambes pour pratiquer le Sutra du Lotus, nos jambes deviennent immédiatement Bouddha. Dans tous les cas, si l’on approche le Sutra du Lotus, notre corps tel quel devient Bouddha ; c’est ce qui est enseigné à travers chaque mot, chaque phrase du Sutra du Lotus.

Nichiren Daishônin a affiné cette explication du point de vue de l’éveil des êtres de la Fin du Dharma dès ce corps, en montrant qu’ils deviennent tels quels Bouddha au degré de dénomination. En fait, sont concernés par ce résultat tant les personnes qui n’ont pourtant pratiquement jamais réalisé d’œuvres ni de vertus que les moines qui prononcent leurs vœux. Telles sont les œuvres et vertus véritablement immenses contenues dans le Sutra du Lotus, grand Dharma de l’ensemencement au profond des phrases.

Cet enseignement est également appelé l’enseignement de la perfection et de la soudaineté. Perfection et soudaineté impliquent que sont promises à tous par le biais de cet enseignement, les œuvres et vertus par lesquelles tout parvient soudainement à l’ultime dans la fusion parfaite, c’est-à-dire parvient immédiatement à l’état de vie le plus élevé. C’est la raison pour laquelle, la vie de tous peut recevoir, telle quelle, les grandes œuvres et vertus de devenir Bouddha dès ce corps. Et ceci vaut pour les moines qui ont récemment prononcé leurs vœux et récitent le Daimoku avec la Une pensée de la foi,  comme pour les laïques débutants qui récitent, eux aussi, le Daimoku avec la Une pensée de la foi.

Il faut toutefois savoir que, dans ce noble enseignement de la perfection et de la soudaineté, il existe trois logiques.

La première est la progression par étapes. Dans la logique usuelle, lorsqu’on entreprend de monter très haut, il faut obligatoirement commencer par le bas. Pour arriver au sommet du mont Fuji, il faut marcher pas à pas, depuis le pied de la montagne. Ainsi, l’on peut parvenir au sommet. Lorsque l’on veut aller très loin, il faut commencer à marcher, un pas après l’autre, à partir du sol qui se trouve sous nos premiers pas. Dans cette progression par étape, c’est lorsqu’on a constamment la foi dans les œuvres et vertus du Dharma merveilleux, parfait, soudain et ultime, qu’apparaît le véritable aspect de la réalisation de la voie du Bouddha, que l’on soit petit moine novice ou fidèle débutant.

La deuxième logique est l’aspect qui se dégage  du plus profond notre pratique. Il arrive qu’au cours d’une longue pratique, soudainement, on obtienne un très grand état de vie, des œuvres et vertus semblent briller alors de mille feux, une grande joie surgit, l’éveil apparaît. Pourtant, le jour suivant, on retombe dans diverses souffrances en raison des entraves liées aux fautes du passé.

Toutefois, si l’on protège et garde sans cesse le Dharma correct, immanquablement, en fonction du temps, les diverses œuvres et vertus de ce Dharma correct, parfait, soudain et ultime, apparaîtront pour ouvrir le chemin dans la bonne direction, de la même manière qu’un diamant brille en jetant des éclats bleus, violets, rouges ou de toute autre couleur sous les rayons du soleil. Ce résultat devient alors une nouvelle source d’encouragement à notre pratique.

Enfin, comme l’a sans cesse répété Nichiren Daishônin à travers ses orientations, la vie de celui qui, avec respect, récite Nam Myôhôrengekyô, apparaît telle quelle en tant que Bouddha de la fleur du lotus substantifique du chapitre “Durée de la vie” de la doctrine originelle, avec ses significations inconcevables.

 

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La pratique et la foi dans l’unité des moines et des laïques

Extrait du sermon donné en février 1978 à l’occasion de l’inauguration du temple Onshinji


 

N

ichiren Daishônin évoquait souvent les cinq crimes de rébellion. Ces cinq crimes sont : tuer son père, tuer sa mère, briser l’union harmonieuse de la congrégation, tuer un arhat, et faire couler le sang du corps du Bouddha.

Au sein de ces cinq crimes, briser l’union harmonieuse de la congrégation est considéré comme particulièrement grave du point de vue du bouddhisme, provoquant la chute inéluctable dans l’enfer aux souffrances sans intermittence.

Or, parmi les divers problèmes auxquels doit faire face depuis un certain temps la Nichiren Shôshû, il y a celui de certains moines s’étant détournés du temple principal et d’une partie de leurs pratiquants les ayant suivis[i]. Même perpétrant le crime de destruction de l’union harmonieuse de la congrégation, aucun n’opère le moindre examen de conscience. Aussi, pour finir, tous tomberont malheureusement dans l’enfer aux souffrances sans intermittence.

A la réflexion, alors qu’aujourd’hui, sept cents ans après l’extinction de Nichiren Daishônin, le temps de la vaste propagation du bon Dharma au Japon et dans le monde entier est enfin venu, il est nécessaire de porter une profonde réflexion à la signification de l’époque et de travailler uniquement à la protection et à la pérennité du Dharma. Dans cette perspective, le plus important est « l’union harmonieuse ».

La décomposition de l’union harmonieuse s’opère par les cinq racines : les yeux, les oreilles, le nez, la bouche et le corps. Elle commence en particulier par la bouche : des médisances constituées de pures inventions sont prononcées ; ceux qui prêtent l’oreille à ces voix perturbées introduisent celles-ci dans leur corps. Leur cœur est alors ébranlé. Ils commencent à concevoir des suppositions négatives ou de mauvaises pensées. La destruction de l’union harmonieuse est dès lors amorcée.

A contrario, afin de préserver correctement l’union harmonieuse de la congrégation, il faut sans cesse utiliser ses yeux, ses oreilles, son nez, sa bouche et son corps dans un état de vie correct et pur. Pour accéder à cet état de vie, il n’y a qu’un seul moyen. Dans la période de la Fin du Dharma, cet accomplissement se réalise par la récitation incessante de Nam Myôhôrengekyô devant l’objet correct. Lorsqu’on s’évertue dans cette ascèse de la foi, immanquablement, on obtient cet état de vie droit et pur.

Toutefois, l’œuvre du démon, s'agitant dans le but de détruire, de perturber la foi, est également une réalité au sein du processus de la vaste propagation du bouddhisme dans la période de la Fin du Dharma. Cette œuvre se manifeste concrètement à travers les divers problèmes que notre école traverse actuellement.

Alors, dans ces conditions, je crois fermement que la reconstruction magnifique du temple Onshinji inauguré aujourd’hui, réjouit profondément son fondateur, Nittatsu Shônin. Mesdames et Messieurs, je vous conjure, par respect de l’esprit de Nittatsu Shônin, de venir vous recueillir dans ce temple, d’y décupler votre foi et votre pratique dans l’unité des moines et des laïques et, ainsi, de progresser vers la réalisation de la vaste propagation.

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